Publié dans Société

Empoisonnement à Ambohimalaza - Miantsa, 20 ans, la 31ème vicime décédée

Publié le vendredi, 18 juillet 2025

Les macabres nouvelles concernant l'affaire d'empoisonnement de masse, et intentionnel,  durant une fête d'anniversaire le 14 juin dernier, à Ambohimalaza, s'enchaînent. Pas plus tard qu'hier, c'était au tour du prénommé Miantsa (20 ans) de succomber, et ce, après presque plus d'un mois d'hospitalisation et de souffrance totale. D'après les informations, le jeune homme a rendu l'âme aux environs des 13h dans une unité de soins d'un centre hospitalier de la ville, hier. 

Il est donc la 31e victime de cet horrible empoisonnement. Une autre source a avancé que le nombre des morts serait un peu plus nombreux que cela, si l'on tient compte des patients qui décédaient dans d'autres établissements de soins que le CHU-HJRA Ampefiloha.  Bien entendu, tous ces décès, outre les convives, ont emporté également des proches à ces derniers ayant  mangé les mêmes mets empoisonnés qu'on leur a apportés.

Dire que la veille même de cela, la mort de la jeune Nombana (17 ans) à peiné l'opinion. La jeune fille devrait passer son examen de baccalauréat lundi prochain, mais le destin a décidé autrement. 

A propos, la maman de la victime est sortie du silence pour dénoncer : « Puisqu'il s'agissait d'un meurtre prémédité, nous exigeons donc la vérité et avons le droit de savoir la nature de l'élément responsable et assassin qui a été introduit insidieusement dans ces nourritures. Certes, cela ne ressuscitera pas notre enfant, mais nous avons aussi décidé de déposer une plainte collective dans cette affaire », fait savoir la mère de famille éplorée.

Selon toujours encore les informations, disons officieuses, il reste encore dix malades actuellement hospitalisés, tous des jeunes. Fenohasina, la jeune jubilaire figure dans cette liste, selon une source.

En marge de ce macabre cortège des victimes tuées, il y eut aussi le « Mea Culpa » d'un pasteur pointé du doigt d'avoir mentionné et partagé, du moins sur les réseaux sociaux,  le nom d'un membre du Gouvernement en place dans cette triste affaire. « Je présente publiquement mes excuses à la personnalité », déclare alors l'évangéliste en cause. Et de poursuivre : « Je reconnais que tout ce que j'ai avancé, n'était qu'une rumeur, donc sans fondement. Je demande donc pardon à ce haut fonctionnaire que j'ai cité de façon arbitraire, mais aussi au Chef de l'Etat », suppliait-il encore.

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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